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Et ma famille?

Le Cardinal Daneels disait à propos des vocations : "Lorsque le lait ne boue pas, il ne déborde pas" ! Il voulait dire par là que pour qu'un jeune se donne dans la prêtrise ou la vie consacré, il faut un débordement, une générosité dans "le don de soi" au delà du commun. Ce débordement est grandement favorisé par les familles ferventes. Si donc aujourd'hui il y a moins de jeunes prêts à se donner ainsi, c'est peut-être parce qu'il y a moins de ferveur dans les familles. Si au contraire, les parents prient avec les enfants et s'ils sont non seulement prêts, mais désireux que le Seigneur appelle l'un ou l'autre de leurs enfants à se consacrer au Seigneur, ce sera évidemment  plus facile pour le jeune de se poser la question.
Il peut y avoir un écueil : celui des parents qui rêvent d'avoir un fils prêtre ou une fille religieuse et qui pourraient influencer, mais dans le contexte d'aujourd'hui, c'est plutôt le risque contraire qui est le plus fréquent. Un jeune peut ressentir un appel et ne pas être soutenu par sa famille. Ses parents peuvent même fortement s'y opposer. Ce n'est pas une situation facile, c'est déjà tellement difficile de répondre à l'appel au célibat dans le contexte d'aujourd'hui, que si en plus il faut répondre en étant en opposition à la famille, ça se complique. Mais il faut poser son choix de vie comme dans beaucoup d'autres situations de la vie courante : le choix des études, d'un métier, d'un lieu de vie, d'un compagnon pour la vie ... C'est toujours plus facile lorsque les choix se font en harmonie avec la famille et toujours plus difficile lorsque la famille s'y oppose. Il faut être attentif aux réticences, les entendre, les prendre en compte dans le discernement à poser, mais comme pour tout choix de vie, chacun doit ensuite librement répondre à son appel sans que la famille fasse obstacle à cette liberté de choix.

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